Sentiment du "déjà-vu"...

- "Hey ! J'ai déjà vécu ce moment !"

Qui ne s'est jamais trouvé face à un ressenti où il avait envie de déclarer cette chose?

Voici différentes "versions" du sentiment de "déjà-vu" qui circulent selon la perception de certaines personnes et de leur point de vue. Si je les relate ici, c'est juste pour partager ces choses et éventuellement faire naître en vous une autre approche d'un sentiment sur lequel nous avons, ou non, statué.

Origine n°1 : Moment vécu dans une vie antérieure.
Le sentiment de déjà vu est interprété par certaines personne comme un souvenir d'une vie antérieure, un "écho" de mémoire qui aurait échappé à une "remise à zéro" de nos souvenirs. Les billets de banque américain sont, parait-il détruits tous les 10 ans. Un billet de retour à la banque, 10 ans après son émission sera détruit pour être remplacé par un version neuve. Il a été recensé des billets qui ont été retrouvé plus de 36 ans après leur mise en service, alors que ceux-ci avaient circulé normalement. Lorsqu'on efface un programme de notre ordinateur, il reste toujours des petits fichiers de configuration éparpillés sur notre disque dur. Ceux-ci viennent d'ailleurs occuper de la place sur le disque, alors qu'ils sont devenus complètement inutiles, mais les programmes de désinstallation ne sont pas assez puissants ou rigoureux pour effacer toute trace de l'installation d'un ancien programme. En serait-il de même pour les souvenirs d'éventuelles vies antérieures qui échapperaient à un contrôle d'élimination ? 
Il est vrai que cette version devient relativement fragile à partir du moment où, ayant ce sentiments de déjà-vu dans une situation qui fait intervenir des objets de notre présent (lieux, équipement, voiture, décoration, habillement, etc.), il est fort peu probable que ces mêmes détails aient existé dans le passé, vu l'évolution rapide de notre société lors de ces dernières décennies. Mais peut-être que ce sentiment est inspiré d'une situation ou d'un contexte pour lesquels, le décor et les objets environnants n'ont aucune espèce d'importance. Certains dictons prônent le fait que l'histoire est un éternel recommencement. Peut-être que, vu d'un certain point de vue, la vie en serait un aussi...

Origine n°2 : Moment vécu de nouveau suite à un retour dans le passé.
Pour rester fidèle à la devise de ce blog : "Quand on ouvre son esprit à l'impossible, on peut parfois découvrir la vérité", imaginons que les voyages dans le temps soient possibles. Je ne ferai ici aucune allusion à leur aspect "scientifique" et réalisable, ni sur le fait de savoir par qui ils seraient provoqués et pourquoi. Sachant qu'un voyage dans le temps pourrait tout aussi bien être provoqué par une singularité cosmique provoquant une déchirure de la surface espace-temps. Dans ce cas, aucun humain, aussi malfaisant soit-il, n'en serait responsable... nous voilà soulagés !!. Bref, je ferais donc la simple et unique hypothèse qu'ils soient possibles.
Dans un article précédent de ce blog, intitulé : "Ange ? Fantôme? Esprit? Avons-nous déjà ces présences en nous ?", je donne un lien vers une interview du docteur jean-Jacques Charbonnier qui présente ses conclusions selon lesquelles notre personnalité et notre mémoire ne seraient pas stockées dans notre cerveau, mais dans un "champs d'énergie" nous entourant et qui serait le "chef d'orchestre" de notre existence. Fort de cette hypothèse, et partant du principe qu'un voyage dans le temps monopoliserait une quantité incroyable d'énergie, car ce voyage serait plus proche d'un transfert d'énergie dans le temps qu'un simple voyage en train, il serait donc envisageable, que certaines parcelles d'énergie nous aient accompagné lors de ce voyage de retour et ne seraient pas restées à leur époque. Lorsque la situation se présenterait à nouveau, notre "bulle d'énergie" retrouverait en elle une parcelle de souvenir qui correspondrait exactement au moment vécu, puisque nous l'aurions déjà vécu "dans le passé"... enfin je veux dire "dans le futur", puisque nous sommes revenus dans le passé pour revivre la même chose. Pourquoi pas !


Origine n°3 : Décalage de perception entre notre état conscient et inconscient.
Quand je fais chauffer de l'eau pour y faire cuire mes pâtes préférées, la plaque sur laquelle j'ai posé ma casserole prend une belle couleur vive orangée de par la haute température à laquelle elle est portée, pour pouvoir transférer de la chaleur à la casserole, puis à l'eau à l'intérieur et enfin, aux pâtes qui vont cuire délicatement. Face à cette situation, j'ai deux choix de prendre conscience de la température de la plaque. Un choix conscient et un choix inconscient.
Le choix conscient consiste à faire appel à un minimum d'observation, à savoir que cette plaque est destinée à provoquer de la chaleur, et en ce moment, elle émet une couleur orangée. Mes yeux captent donc ces informations, les transmettent à la moelle épinière, qui les achemine à mon cervelet puis au cerveau, qui fait immédiatement une recherche dans ma bibliothèque de mémoire pour me ressortir le résultat suivant : "Attention, plaque très chaude, NE PAS TOUCHER, sinon, il y aura destruction des tissus humains à la zone de contact et une douleur vive s'en suivra". Pour terminer de me convaincre, mon cerveau me passera en mémoire des images de brûlures et des souvenirs de douleur pour vraiment me dissuader d'établir un contact entre ma main et cette plaque chaude. Dans ce cas "conscient" de constat de situation, les informations recueillies par mes yeux prennent un chemin qui nécessite un temps de parcours, même si celui-ci se mesure en millièmes de secondes, mais ça prend quand même "du temps".

Ensuite, il y a la méthode "inconsciente" qui se résume comme ceci : Je suis en train de penser à autre chose, je parle à un invité et ma main vient malencontreusement entrer en contact avec la plaque orangée. Je vous passerai les cris qui en résultent et tous les gros mots subséquents à cet évènement, mais dans ce cas, notre corps est en phase "d'instinct de survie", car il y a destruction des cellules. Hors de question de prendre la voie officielle pour transmettre une information au cerveau pour qu'il ordonne à mes muscles de retirer ma main de cette plaque orangée. Notre service d'urgence qui est la moelle épinière, dès réception de l'information de douleur prend les commandes et envoi une impulsion électrique aux muscles de mon bras pour le faire réagir immédiatement et éloigner au plus vite la main de cette "zone orangée". Pas question de prendre le temps de passer par le cerveau qui fera plus tard, le constat des dégâts. Comme on dit, dans ces cas là, on ne réfléchi pas. Mais l'information a quand même été traitée par une partie "automatique et inconsciente" de notre cerveau
Mais qu'est-ce que tout ça a à voir avec l'impression de "déjà-vu ?". Si vous vous posez cette question, c'est que vous êtes encore concentrés et je vous en remercie. Donc, revenons à ce sentiment de "déjà-vu".
Quelque soit le système de transport, il y a toujours, à un moment, une fuite quelque part. Un transporteur perdra parfois des colis, un système hydraulique perdra à un moment ou à un autre un peu d'huile, le système d'arrosage du jardin aura un jour une fuite qu'il faudra réparer, les fils électriques perdent de l'électricité de par l'échauffement des câbles ou une dispersion provoquée par l'humidité de l'air, bref, il y a toujours, à un moment ou à un autre, une fuite. Et bien dans notre système nerveux, c'est la même chose. Parfois il y a des fuites. Cela veut dire qu'une partie d'une information qui suit le chemin "normal des choses" va, par hasard, emprunter le chemin "d'urgence", et être interprété de façon plus rapide par notre cerveau. Dans ce cas, quand l'information majeure va arriver au cerveau par la voie "officielle", le cerveau va déjà avoir une parcelle de cette information (celle qui a pris le chemin le plus court au travers d'une "fuite") et dans ce cas, va nous faire savoir que : "Je l'ai déjà cette information là !", et nous inspire donc la réflexion suivante : "hey, j'ai déjà vécu ce moment là !", même si la différence d'arrivée entre les deux informations est de l'ordre de millionièmes de secondes, ça suffit pour que notre cerveau interprète cette différence comme du "déjà vu".

Origine n°4 : Au bon endroit au bon moment...
Je ne développerai pas d'hypothèse sur une éventuelle explication de cette dernière origine, mais son caractère "poétique et spirituel" m'a séduit, alors je vous en fait part.
Le sentiment de "déjà-vu" serait un signe envoyé par la vie pour nous rassurer et nous indiquer que nous sommes exactement à un endroit et à un moment qui avait été prévu dans notre plan de vie. Le message suivant serait donc à interpréter : "Continuez sur votre chemin, vous êtes sur la bonne voie !"


Si vous abordez une personne dans la rue dans le but de la séduire, et que vous lui dites cette phrase habituelle "On ne se serait pas déjà vus ?". Laissez tomber toutes les explications hypothétiques à ce sujet, sinon, vous risqueriez de la faire fuir !!! Appliquez la 4ème origine et suivez votre intuition...

Bonne journée !



Si vous avez apprécié cet article, merci de le faire circuler parmi vos amis.

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