Nos aptitudes ignorées... Notre pouvoir d'auto-guérison?

Il y a plusieurs années, j'ai passé un concours d'entrée dans une grande école, et nous étions le jour de la publication des résultats. J'avais noté le numéro de téléphone du secrétariat à partir duquel les informations étaient données. Après une courte période de réflexion sur le fait que les résultats étaient ce qu'ils étaient, je n'ai plus repoussé le moment d'appeler pour connaître le verdict. Je compose fébrilement le numéro d'une main tremblante pour parler à une personne du secrétariat. Une réponse... "Bonjour Madame ! Je vous appelle pour connaitre les résultats du concours. ". Ayant donné toutes les informations pour m'identifier, elle me dit : "Ne quitter pas, je regarde dans la liste des élèves admis !". Quelle épreuve! Un silence qui allait être rompu d'une seconde à l'autre me séparait d'un soulagement euphorique ou d'une déception accablante. Quelle porte allait s'ouvrir ?

Ce genre de situation vient parfois croiser notre route. Le résultat à une entrevue pour un nouvel emploi, des nouvelles d'une personne qui nous est chère provenant de l'hôpital où elle a été admise, une convocation soudaine dans le bureau de la direction, alors que des rumeurs de licenciement circulent, un premier message dans ma boite courriel de cette personne qui a fait chavirer mon coeur. Les situations où nos émotions d'angoisse, de crainte, de doute ou de hantise de recevoir une mauvaise nouvelle sont diverses et variées. Dans ces moments là, notre coeur se met à battre à un rythme inhabituel, nos mains et nos jambes tremblent, et notre estomac devient le siège d'une douleur incontrôlable. Nous n'évoquons là qu'une situation ponctuelle, mais ces moments de doute, d'angoisse, d'attente et de crainte peuvent durer bien plus longtemps, voire même plusieurs années si nous vivons une période d'inconfort, de stress professionnel, une situation de vie qui semble se dégrader de jour en jour, et ce, que ce soit pour des raisons professionnelles, financières, personnelles ou familiales.

Bien que ces situations soient bien réelles, leur lien avec notre corps n'est que "mental". Je veux dire par là que, contrairement à une blessure, une coupure ou un choc, qui eux ont une action directe sur notre physique et provoqueront une douleur localisée, ces situations d'angoisse ne sont "physiquement" présente que dans notre esprit. Pourtant, elles provoquent des inconforts et des douleurs partout dans notre corps. La perturbation de notre esprit semble avoir le pouvoir de se répercuter et de provoquer une perturbation de l'équilibre des autres parties de mon corps. Combien de maladies ont été diagnostiquées ayant pour origine le stress, l'angoisse et l'inquiétude ? Que ce soient des déséquilibres touchant un organe interne, ou simplement aux effets cutanés ou superficiels, notre esprit semble avoir la faculté de dérégler le fonctionnement de notre corps et de perturber son équilibre en fonction de son propre dérèglement.

Partant sur le constat que notre esprit est capable de perturber notre équilibre et l'état stable de notre corps, qu'est-ce qui nous empêche de penser qu'il est tout aussi capable de le rétablir ?

De par notre nature "humaine", beaucoup d'entre nous ont tendance à croire en deux choses. À ce qui est vrai et à ce qu'on craint. Une idée de doute, d'échec, de déception, d'angoisse ou de crainte a bien plus de facilité à s'installer dans notre esprit qu'une certitude de sérénité, de succès, de calme, de réussite ou de bonheur. Pourquoi ces idées n'auraient-elles pas le même "pouvoir" d'intervenir sur l'équilibre de notre corps physique, avec la relation : "Angoisse = déséquilibre; sérénité = équilibre".

Les "idées noires" qui viennent s'implanter dans notre esprit ont néanmoins un avantage non négligeable par rapport aux "idées blanches". Elles n'ont aucun sens de la courtoisie et du respect de la vie privée et viennent s'imposer et s'implanter d'elles-même dans notre esprit, alors que les "idées blanches" ne viennent que sur notre invitation, notre propre création et notre propre décision. Donc, si notre esprit ne prend pas soin de "trier" les idées qui s'installent en lui, je vous laisse imaginer quel "clan" sera majoritaire !! Ceci expliquerait-il le fait que nous observons qu'il existe bien plus de cas de gens qui développent des troubles suite à des situations d'angoisse et d'inconfort, que de gens qui guérissent d'une maladie uniquement grâce à la certitude que tout va bien et qu'ils n'acceptent plus "d'idées noires" dans leur esprit ?

Le pouvoir de notre esprit de guérir le corps dont il a la responsabilité ne serait-il pas une de ces facultés que nous avons ignorées, ou dans laquelle nous n'avons pas confiance au point de ne même pas envisager d'y faire appel ?
  
Aurions nous complètement oublié cette faculté de notre corps si complexe et tellement bien fait, au profit de ce réflexe social et conventionnel de rétablir le moindre petit déséquilibre à l'aide de pilules et de longues heures d'attentes ?

La médecine est une science merveilleuse qui sauve des milliers de vie, mais elle a beaucoup à faire car les gens la sollicitent bien souvent de manière exagérée. Alors ne pensez-vous pas qu'il serait temps de l'aider un peu en lui proposant l'aide du pouvoir de votre esprit ? 

Vous seriez le premier bénéficiaire de cette alliance !!!!! 


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