Moment privilégié...

J’étais sur le point de terminer mon troisième tour du parc en courant, (alors qu’il y a encore 3 semaines, j’en terminais péniblement un !!) quand soudain, au détour du dernier virage, le temps s’est arrêté…

Comme pour m’offrir de trophée de la fin de mon parcours, le soleil semblait avoir glissé délicatement une douce main de rayons orangés sous la canopée, s’infiltrant au travers des feuilles, des troncs, des bosquets, pour rejoindre chaque parcelle de sous-bois, jusque là ombragée. Cette délicate main de lumière tamisée et pourtant si vive, semblait venir caresser la joue de chaque feuille avant que Dame nuit ne vienne prendre le relais dans cette atmosphère féerique. Les sous-bois se sont illuminés d’un gigantesque sourire éclairé comme pour faire un dernier signe à cette journée qui s’endormait…  Je me suis assis sur une souche encore humide de la pluie tombée en après-midi et je suis resté là, contemplatif de cette toile naturelle qui s’estompait peu à peu. Lorsque les derniers rayons se sont évanouis au creux des sous-bois, j’ai quitté ma souche encore humide et terminé mon parcours en marchant, comme si je ne voulais pas faire de bruit pour altérer ce sommeil dans lequel semblaient s’être plongées les jeunes feuilles des arbustes, fière relève de ces grands arbres qui veillaient sur eux.

Emportant avec moi un éclat de cette quiétude, bien des choses matérielles me sont alors semblé secondaires…


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La bêtise des maîtres...

Une fois n'est pas coutume, j'ai eu besoin d'écrire quelques mots qui vont, je l'espère, soulager mon exaspération face à la "connerie humaine", face à ce comportement idiot et stérile du "Je fais comme les autres mais en fait, j'ai rien compris !"  


J'ai cette chance merveilleuse d'habiter de l'autre côté de la rue d'un parc magnifique et féerique. Je partage avec lui quasiment tous les soirs un moment privilégié de calme et de sérénité au travers d'une petite marche, voire même d'un jogging. Chaque fois que je franchis une de ses entrées, je ne peux m'empêcher de marquer un temps d'arrêt et d'admirer cette toile que les rayons du soleil viennent de peindre dans les sous-bois, sur un fond de verdure sauvage. Bien qu'entouré de la civilisation, cette bulle semble à l'abri de toute agression sonore de son entourage, si bien qu'en progressant sur ce petit chemin qui s'ouvre à moi, j'ai l'impression de descendre dans des abysses sous-marins au coeur de la forêt.
À chaque fois, au fur et à mesure de mon cheminement, je découvre de nouvelles facettes de cet endroit merveilleux, de nouvelles odeurs, de nouveaux reflets, de nouveaux paysages... C'est une source inépuisable de découvertes et d'émerveillement que les mots ne sauraient que décrire très maladroitement, tant la sensation d'être plongé dans ce genre d'endroit procure une évasion de l'âme. Des couples s'y promènent main dans la main et me partagent un sourire lorsque nous nous croisons. Des cris d'enfants qui s'amusent jaillissent de cet endroit de jeux spécialement aménagé pour eux autour du lac, où gambadent joyeusement les derniers nés des familles de canards résidents. J'y croise souvent des confrères sportifs, mais aussi des personnes d'un certain âge, venus essayer de ralentir le fil du temps, dans cette nature qui vibre au rythme des battements d'ailes et des ébats des jeunes écureuils. Bref, cet endroit semble n'appartenir à nul autre et permet de s'évader au gré de notre imagination.


Malheureusement... la "connerie" de certains êtres humains me ramène souvent à la dure réalité...

J'aurai bien du mal à décrire cette sensation de désarroi, de découragement, allant même jusqu'à la pitié face à cette simplicité d'esprit dont font preuve certains maître venus promener leur animal. D'ailleurs, face à cette constatation, sachant que c'est supposément le plus évolué qui vient promener celui qui a besoin d'être assisté, je ne saurai dire si c'est le maître qui est venu promener son chien ou l'inverse...

J'ai fais une découverte pour laquelle le mot "innocent" vient décrire de façon assez juste le comportement de ces maîtres imbéciles qui se disent plus évolués que l'animal... mon oeil !! (pour décemment ne pas citer une autre partie de mon anatomie). Au hasard d'un balayage du regard, je suis tombé médusé face à un petit sac en plastique noir. Je vous décrit la scène qui s'est probablement déroulée quelques heures auparavant.


Un maître et son chien se promènent nonchalamment sur les sentiers de cet endroit reposant. Le cycle biologique des intestins du chien n'étant pas au repos, il s'arrête et dépose sur le sol une matière brune, chaude et odorante. Grouillant de micro-organismes, cette matière semble en tout point comparable au maître, si nous observons les deux sous l'angle de l'absence totale de lucidité et d'intelligence... Soucieux de feindre un respect des autres et de l'environnement, le maître sort de sa poche un petit sac en plastique noir et, glissant la main à l'intérieur, saisi délicatement l'excrément et d'un geste éloigné, retourne le sac sur la matière fécale afin de l'emprisonner hermétiquement. Jusqu'ici, rien de plus normal et de plus courtois vis-à-vis des autres amoureux de cet endroit loin de tout... Mais quelle ne fût pas ma stupéfaction de m'apercevoir qu'à la suite de cette manoeuvre, ce mollusque anencéphale de maître dépose sur le sol ce petit sac en plastique noir et poursuit son chemin, avec cet air vainqueur d'avoir oeuvré pour le bien de la communauté... 


Dois-je en vouloir aux fabricants des petits sacs noirs pour ne pas avoir précisé sur le mode d'emploi qu'après avoir ramassé le "caca du toutou", il fallait jeter le sac dans une poubelle ? Et non sur la scène du crime ?


Certains me dirons... "Certes, mais au moins, ça évite de marcher dedans !"... Foutaise... Dans la nature, essayez de déposer un petit sac contenant de la matière animale... Il ne faudra pas plus de quelques heures pour qu'un petit rongeur curieux soit venu éventrer le sac et remettre au grand jour l'oeuvre anale de ce chien innocent (ici, contraire de coupable.. innocent pour simple d'esprit, je le garde pour le maître !!)


Bilan de l'histoire.. Outre le fait que la matière fécale soit toujours au grand jour, au risque donc que je marche dedans, le maître (qui mériterait en fait d'être appelé "apprenti") a en plus, pollué cet endroit naturel d'un déchet plastique qui va mettre des centaines d'années à se désagréger... Respectueux de la nature ??? mon oeil! (là aussi, pour ne pas dire autre chose...) Respectueux de ses petites mains trop faibles pour porter un petit sac de caca !! Voyons ! Ça ne fait pas viril !!!
C'est aussi dur que ça de porter le petit sac dans la poubelle la plus proche à la sortie du parc ???


Désolé de ce "coup de gueule"... mais avouez quand même qu'il y a des gens qui n'ont pas vraiment compris la finalité de certains actes...et j'ai du mal à supporter leur manque totale de "profondeur"...


Sur ce..... je vais prendre une marche en gardant les yeux en l'air !


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