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QUAND ON OUVRE SON ESPRIT À L'IMPOSSIBLE... ON PEUT PARFOIS DÉCOUVRIR LA VÉRITÉ !
Comment se motiver à oublier son passé ?
Comment reprendre la "route de la vie", quand notre passé nous pèse ? Voilà une question que bien des gens se posent à moment où à un autre, quelque soit la "lourdeur" de ces souvenirs qui hantent notre esprit.
Bien évidemment, il nous est impossible "d'oublier" notre passé, au sens littéral du terme. Bien que notre cerveau soit un ordinateur extrêmement puissant, il ne possède pas la fonction "delete" que nous utilisons fréquemment sur nos ordinateurs. Alors comment faire ?
En fait, bien souvent, on refuse d'oublier le passé par "peur" de l'inconnu, par besoin de se raccrocher à quelque chose qui nous appartient, parce qu'un souvenir fait partie intégrante de notre vie, de qui nous sommes et de ce que nous avons vécus. Inconsciemment, "oublier" un souvenir qui fait mal reviendrait à accepter de se faire amputer d'un bras si celui-ci nous fait mal. On cherchera par tous les moyens de guérir ce bras, quitte à se raccrocher à l'espoir que ça va s'arranger un jour, et un bras est tellement utile dans la vie quotidienne qu'il nous faudrait réapprendre tant de chose, modifier notre mode de vie avec ce sentiment de se sentir "diminué". Et bien pour un souvenir du passé, c'est la même chose, mais avec un aspect moins "concret". On voudrait continuer à vivre "normalement", sans rien changer d'autre que d'effacer ce souvenir. Mais ce souvenir est là, lourd, pénible, harcelant, blessant, pesant. La solution serait alors de pouvoir continuer à vivre avec ce souvenir sans qu'il ne nous fasse mal (tout comme avec notre bras), ni ne vienne occuper notre esprit pour nous permettre de reprendre le cours de notre vie de façon "normale". Vient également s'ajouter à cette "peur" de perdre ces souvenirs le fait de ne plus pouvoir garder quelque part au fond de nous les éventuels aspects agréables de cette époque, ou de ce moment. Alors comment aborder cette "épreuve" d'oublier un évènement de notre vie passée.
Comparons notre mémoire à une gigantesque bibliothèque. Notre mémoire peut effectivement stocker une quantité quasi-infinie d'informations et de souvenirs, tout comme les rangées d'une bibliothèque, en supposant qu'il suffit de la construire assez grande! Quand nous voulons consulter des livres, nous venons à la bibliothèque, nous faisons notre choix et nous repartons avec les livres dans nos bras, qui viennent nous satisfaire en fonction du moment et de notre envie d'explorer tel ou tel domaine. Une fois ces livres consultés, nous venons les rapporter pour en choisir d'autres et ainsi augmenter nos connaissances. Mais pour pouvoir prendre de nouveaux livres, il nous faut déposer les anciens. Nous ne pouvons pas garder avec nous, portés dans nos bras, les livres que nous avons déjà lu, et rajouter ceux que nous voulons lire. Il est vrai que nous pourrions avoir besoin de rechercher des informations dans ces "anciens livres", mais il n'y a aucun problème, vu que ces livres seront toujours à notre disposition à la bibliothèque, donc inutile de les garder dans nos bras. Libérons nos bras de ces anciens livres pour pouvoir en mettre de nouveaux !
Et bien, il nous faut aborder la gestion de nos souvenirs avec le même raisonnement. Ne nous imposons pas de porter au quotidien nos anciens souvenirs de peur de les "perdre", aussi douloureux soient-ils, sous prétexte qu'ils font partie de notre vie et de notre passé. Laissons les derrière nous, comme nous laissons des anciens livres à la bibliothèque, tout en sachant qu'ils ne sont pas perdus ou oubliés, mais simplement rangés pour nous permettre d'avoir accès à "autre chose". Si un jour l'envie nous prend de les consulter à nouveau, aucun problème ! Mais au moins ne nous imposons pas de les "porter". Si notre mémoire est infinie, elle ne peut cependant gérer qu'une quantité limité de souvenirs en même temps. Si d'anciens souvenirs, d'autant plus si ils sont douloureux, occupent notre esprit, il n'y a plus de place pour de nouvelles expériences de vie, de nouvelles découvertes, de nouvelles routes.
Nous n'avons aucune difficulté à ne pas penser à de bons souvenirs. Les mauvais sont exactement pareils d'un point de vu "stockage". Cependant, ils semblent prendre tellement plus de place, uniquement à l'attention que nous leur portons, à cette douleur qu'ils provoquent en nous pour capter notre esprit. Pour en revenir à ce bras qui me fait mal, je vais y penser sans arrêt, car la douleur est là pour absorber mon attention, alors que je ne prends quasiment pas conscience de la présence de ce bras quand celui-ci n'est le siège d'aucune douleur.
Ayons la sagesse de remettre les anciens souvenirs sur les étagères de la bibliothèque, et partons explorer d'autres rangées.
Cependant, cette étape est très loin d'être facile. Elle est simple, mais n'est pas facile. Tout comme il est très "simple" de monter un escalier de 1000 marches, car il suffit simplement de lever un peu la jambe à chaque marche, rien de "compliqué"... Cependant, monter cet escalier est très loin d'être "facile". Avec nos mauvais souvenirs, cela va prendre du temps et des efforts car cette étape fait intervenir un combat entre votre esprit et... votre esprit.
Mais cette démarche vaut la peine d'être entreprise, car si on attend que le temps arrange les choses, reste à savoir lequel d'entre vous ou de ce souvenir douloureux, va faiblir en premier.
Quoiqu'il en soit, n'oubliez jamais une chose... Malgré tous les efforts que vous ferez pour oublier un mauvais souvenir, pour "tourner la page", vous vivrez toujours dans le même livre. Mais certaines pages à venir sont encore vierges, alors laissons ces pages derrières nous et allons écrire de belles choses pour la suite.
Affectueuses et agréables pensées.......
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