Ange ? Fantôme? Esprit? Avons-nous déjà ces présences en nous ?

Avant de partir tête baissée dans une réflexion désordonnée et confuse... donc stérile, partons sur des différentes hypothèses (quand même vérifiées) qui semblent être admises par un pourcentage non négligeable des membres de cette colonie d'êtres à la fois très complexes mais néanmoins primitifs qui peuple la planète, j'ai nommé : Les humains. 
Il est bien évident que l'utilisation de ces hypothèses ne confirme en rien leur véracité, et quiconque avancera des arguments solides pour réfuter l'une d'entre elles, aura droit à toute mon attention.

Hypothèse n°1 : Notre corps est composé de 99,9% de vide. Cet façon de voir les choses sous-entend bien évidemment de considérer notre approche d'un point de vue "atomique". Tout comme il y a une majorité de vide dans l'espace, à l'échelle des atomes, la proportion de vide est comparable entre les électrons, les neutrons, les protons, les positrons, les nucléons, j'en passe et des meilleures... Par contre, il y a bien quelque chose qui doit maintenir le "tout", une "énergie" qui maintient une cohésion et une structure parmi ces éléments "éloignés".

Hypothèse n°2 : Les fantômes (tout du moins pour les "plus doués" d'entre eux !) sont capables de faire bouger des objets.

Hypothèse n°3 : Le siège de nos souvenirs, de notre conscience ou de notre "âme" n'est pas un organe en particulier (comme le cerveau), mais serait partie intégrante de cette "énergie" qui sert de support à notre "matière" (voir Hypothèse n°1). En d'autres termes, nos souvenirs ne seraient pas stockés dans notre "mémoire cérébrale", mais dans notre "mémoire énergétique". Entendant déjà le doute s'installer dans de nombreux esprits dubitatifs de l'autre côté de mon écran, je rejette la responsabilité de cette hypothèse (que j'aime bien quand même !) sur la crédibilité du docteur Jean-Jacques Charbonier, médecin anesthésiste-réanimateur, dont voici la vidéo d'une de ses interviews à la télévision.


Fort de ces hypothèses, je vais continuer à en formuler plusieurs dans ce texte, mais cette fois, elle n'engagent que moi et mon esprit "imaginatif" (mon "esprit énergétique" et non pas mon "esprit cérébral"... pour ceux qui ont regardé la vidéo du docteur charbonier !).

Je nommerai, dans la suite de cet article "énergie AM", l'énergie décrite par le docteur Charbonier, donc celle qui habite mon corps avant la mort (d'où le AM.. Avant la Mort), et "énergie PM", celle qu'utilisent les fantômes pour faire bouger les objets. (PM pour "Post-Mortem")

Ma première question est la suivante : Pourquoi cette "énergie AM", serait-elle différente, ou tout du moins complètement dissociée de cette "énergie PM" qu'utilisent les fantômes pour faire bouger des objets ?
Pour utiliser une comparaison, considérons que cette "énergie AM" soit le tronc de l'arbre et les branches, et que ces cellules qui composent mon corps humain soient les feuilles. Le tronc et les branches donnent la forme de l'arbre alors que son volume est donné principalement par la présence des feuilles, toutes reliées indirectement entre elles par le biais des branches. Notre mort serait alors comparable à l'automne. Tout comme l'arbre perd toutes ses feuilles, notre "énergie AM" perd toutes ses cellules vivantes.
Si cette énergie est la même (l'énergie "AM" et "PM"), cela veut dire qu'elle est déjà en moi. Alors autre question : Pourquoi les fantômes arrivent à l'utiliser pour bouger des objets matériels, et pourquoi moi, je n'y arrive pas ? Ce qui aurait la faculté de me donner accès à des capacités "télékinésiques", c'est à dire, de faire bouger des objets à distance sans les toucher (de façon matérielle visible). Manque d'entrainement ? Ignorance de la présence de cette énergie disponible en moi? Non connaissance de "comment en prendre conscience ?" et encore moins de "comment la contrôler ?"...
Dans un article précédent, j'abordais ces aptitudes que nous pourrions avoir, sans pour autant en connaître l'existence. (Lien vers l’article « Nos aptitudes ignorées »). Est-ce que cette capacité à intervenir sur les choses à distance serait une autre de ces capacités que j'ignore?

Plusieurs personnes m'ont raconté leurs expériences en matière de "voyage astral". D'après ces récits, cette expérience permet de "quitter son corps" et de visiter des endroits parfois éloignés, ou simplement de se voir en train de dormir, alors que notre "conscience" serait proche du plafond. Est-ce que cette expérience ne serait-elle pas également "explicable" par cette notion de "énergie AM" et "énergie PM" qui seraient identiques ?

Et pourquoi serait-il tellement "absurde" de penser que nous ressentons la présence d'une personne décédée, que nous ressentons le chagrin d'un ou d'une amie à des kilomètres de distance, que certaines personnes ont la faculté de communiquer avec des personnes disparues, ou de recevoir des messages de "l'au-delà". Si on aborde ce sujet sous l'aspect décrit dans cet article, toutes ces choses seraient le résultat d'interactions entre différentes sources d'énergies, qu'elles soient "AM" ou "PM". Et Dieu sait si nous avons tous des exemples d'interactions entre différentes sources d'énergies. Qui n'a pas subit d'interférence dans la réception d'une communication par téléphone, ou de la neige sur son écran de télévision relié à une antenne satellite, un soir d'orage. Pire encore, Il est tellement simple de nos jours d'intercepter des communications en se "connectant" aux ondes radio de tous types. Comme quoi, dans le monde "énergétique", quasiment tout semble être capable d'interférer avec quasiment tout... Ce qui nous manque peut-être c'est simplement d'en être conscient et d'en connaître le "mode d'emploi".

Notre certitude de vivre dans un monde matériel régit uniquement par des lois "matérielles" (que l'on peut suivre par nos cinq sens : la vue, l'odorat, l'ouïe, le goût et le toucher) ne serait-elle qu'une infime partie de ce à quoi nous avons accès, mais dont nous ignorons totalement l'existence ?

Si vous avez encore du mal à vous représenter comment cela pourrait être structuré, Imaginez que nous soyons un arbre. Ce n'est pas parce que toutes les feuilles meurent en hiver que l'arbre meurt. Il reste sa charpente, sa structure essentielle. Alors imaginez que nos cellules humaines soient comme ces feuilles. Un jour, elles vont mourir, tout comme les feuilles d'un arbre, et au lieu d'appeler ça "l'automne", en ce qui nous concerne, on appelle ça "la mort", mais qu'advient-il alors de cette "énergie" qui constituerait le "tronc" de notre être ?

L'étroitesse de nos connaissances sur le fonctionnement de l'univers et du monde dans lequel nous vivons ne serait-elle pas comparable à la l'étroitesse de la connaissance qu'un lionceau, né en captivité dans un zoo, a du monde dans lequel il vit, alors qu'il existe quelque part une jungle verdoyante à perte de vue? Ou des immensités de glace et d'eau pour le bébé ours polaire qui ne connaîtra que l'eau recyclée de l'espace dans lequel il grandira ?

Nous avons un avantage sur eux. Les seules barrières et grillages qui nous entourent et nous enferment sont celles de l'étroitesse de notre imagination. Nous avons la clé de notre enclos...

On s'échappe ??? 

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