Pardonne-moi de te haïr parfois

Moment de nostalgie passagère...

Ma Chérie, mon Cœur, mon Ange je ne peux malheureusement parfois m’empêcher de te haïr.  

Lors de ces longues soirées où ton silence me rend sourd à ces bruits que la vie exalte, couvrant le soupir de l’espoir qui tente désespérément de me redonner goût aux choses, lorsque mes longs regards se perdent dans ce flou vitreux que mes yeux essayent désespérément de dissiper, quand ton visage apparaît sur ces images qui transforment mon écran en un portail que je voudrais traverser pour te rejoindre et te serrer dans mes bras, lorsque le souvenir de ta douce voix vient me hurler aux oreilles en m’appelant « ton bel Ange »,  quand je cherche autour de moi des parcelles de réconfort et que je ne trouve que vide, visages détournés et âmes dénuées de sentiments profonds, quand je pense aux sujets que nous partagions parfois et que tu restes la seule à avoir su comprendre, quand ces moments m’accablent et remplissent ma vie au point de faire couler la solitude sur ma joue… Oui, dans ces moments-là, je te hais.

Comment ne pas être égoïste parfois et refuser que ta vie ait quitté la mienne. Comment accepter ce destin sans cœur qui t’a éloignée de moi, me laissant sur une île exempte de répit, devant faire face sans cesse à ce vide que tu m’as laissé et ce, chaque jour, chaque heure, à chaque réveil. Comment penser à autre chose qu’à ces lointains souvenirs que nous avons partagés, à ce sourire que tu m’offrais quand je franchissais le seuil de ta porte, à cet enlacement au travers duquel on s’échangeait tant de choses en quelques secondes, à cette symbiose qui unissait nos esprits, à ce calme et cette sérénité qui envahissaient chaque endroit où tu te trouvais, Comment oublier qu’en ta présence, on savait que les Anges existent  et qu’au travers de tes gestes, de tes mots et de ton sourire, qu’il nous faisaient signe qu’ils étaient là et que si certains d'entre eux sont avec nous, nul doute que tu en faisais partie.

Comment gérer cette absence qui me ronge un peu plus chaque jour et ce, depuis que tu es partie.  Mais heureusement  parfois la vie m’offre un cadeau. Une aurore rougeoyante, un chant mélodieux d’oiseau, le rire d’un enfant, un crépuscule apaisant, bref, un moment où je prends conscience que tu es heureuse à présent, au milieu de tes semblables et de ces êtres que tu voyais en moi. Parfois, je me surprends, avant de m’endormir ou en regardant la lune, de demander aux anges de me donner de tes nouvelles et, bien que n’ayant jamais eu de réponse de leur part, j’espère néanmoins qu’ils aient reçu me demande de bien prendre soin de toi comme j'aurais aimé pouvoir le faire jusqu'à la fin de mes jours.

Oui, il m’arrive encore parfois de te haïr… Mais ça ne dure jamais longtemps.



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