Le Petit guide de ma Renaissance - Son histoire

Une fois n'est pas coutume, j'ai eu le goût de dédier un article pour "Le Petit Guide de ma Renaissance"... (Vous aurez accès au blog complet par ce lien ICI) Vanité ? Fierté ? Vantardise ? J'avoue très humblement ne pas avoir été motivé par ces choses pour rédiger cet article. Ma principale motivation, qui reste en accord avec l'esprit de ce blog, a été de transmettre un message, de partager mes expériences pour que mes lecteurs puissent à leur tour, les appliquer au quotidien pour s'ouvrir de nouveaux horizons, pour briser ces chaines conventionnelles qui nous retiennent au sol et nous imposent un rythme de vie dans lequel nous sommes très souvent obligés de négliger, voire même d'oublier ce que nous avons au fond de nous, nos passions, nos envies, nos aspirations et cette liberté de vivre des choses selon notre personnalité.

Bref, cet article est destiné à vous faire savoir que rien (ou très peu de choses) n'est pas à votre portée, en restant bien entendu dans les limites du réel et du raisonnable... Alors j'ai décidé de vous raconter un peu l'histoire de ce livre et de ce projet qui sort totalement de mon domaine professionnel et pour lequel j'ai pris le temps d'y consacrer de l'importance et ma passion d'explorer des chemins que seule mon âme et mes envies m'avaient dictées.

En 1995, j'ai été animé d'un irrésistible besoin de raconter mon histoire, histoire de me vider la tête de toutes ces choses qui s'y bousculaient... Étant quand même très personnelle, je décidais alors de la raconter à une feuille blanche... plus d'une centaine de pages après, un livre était né, un livre que j'ai intitulé "La Maison du bord du Lac". Ne le cherchez pas dans le commerce, ce livre n'a jamais été publié, bien que ce ne soit pas faute d'avoir essayé car 42 éditeurs en ont reçu une copie, tant en France qu'au Québec. Mais ce "non-aboutissement" ne m'a découragé en rien dans mon plaisir d'écrire et de transmettre ce que mes multiples réflexions m'avaient enseigné sur la vie. 

Ce premier livre raconte mon enfance et cet événement principal qui a conditionné toute ma jeunesse. L'histoire commence alors que j'ai sept ans et le livre s'achève, (je dis bien "le livre" et non "l'histoire", car celle-ci continue encore aujourd'hui), ce livre s'achève à l'âge de vingt-quatre ans. Il retrace, dans les moindres détails, ce cheminement que j'ai parcouru, ces différents événements que j'ai eu à vivre, ces situations que j'ai rencontrées ces moments de grande interrogation sur le fonctionnement des choses et surtout, ces épreuves que j'ai eues à traverser. Puis, suivant le fil de mon évasion en le rédigeant, j'ai laissé libre cours à mon imagination et l'histoire de ce livre se transforme peu à peu en conte fantastique. Ce passage dans le monde de l'imaginaire m'a permis de retranscrire certains aspects de la vie auxquels j'ai eu à faire face en recréant des situations "non réelles" pour pouvoir mettre en évidence ces épreuves que nous avons parfois à traverser et pour lesquelles j'ai fait appel à ces merveilleuses ressources que nous avons en nous. Ces épreuves symbolisaient les problèmes du choix, de l'implication, de l'engagement, du doute, de la tentation et de ces situations qui sont autant d'obstacles à la poursuite de notre chemin intérieur. Pour traverser ces épreuves, le héros a du faire appel à son instinct de survie, à sa foi, à sa détermination et surtout à sa confiance en cet être "magique" qui habite chacun de nous et à qui nous ne prêtons que trop rarement une oreille attentive et encore moins notre confiance. Ce livre se termine par un bilan de ces situations que notre héros a eues à traverser et des informations sur le "comment" fonctionnent les choses. 

Prenant toujours plaisir d'aborder ces sujets et de les partager avec des personnes à l'esprit ouvert qui ont, elles aussi découvert ces chemins dérobés qui mènent à des facettes merveilleuses de la vie, j'ai eu grand plaisir à m'évader durant de longues soirées avec une amie, en abordant justement ces "coulisses" de la vie et les différents mécanismes qui la composent. Nous étions allés très loin dans cette exploration, quand un soir, elle me propose sur un ton rempli d'évidence : "Il faut que tu fasses des conférences ! Je trouve les salles, je trouve les gens à inviter et toi, tu parles !" En moins de deux secondes, le deal était fait ! Animé de ce nouveau défi à relever, je préparais une première ébauche de texte proposant les différents sujets à aborder. Au début du mois de juin 2009, armé de ce premier jet de plan de conférence, je l'appelle pour lui lire. Elle décroche. Sa voix est terne et triste, dénuée de saveur et sombre comme une nuit sans lune. "Qu'est-ce qui se passe ?" lui dis-je. Elle avait reçu le diagnostic de sa dernière visite médicale. Le cancer était en train de la ronger. Deux mois après, il l'a emportée, me laissant orphelin de cette personne magique, de cette personne avec qui le temps s'arrêtait ou passait trop vite, de cette personne qui était mon miroir et dans les yeux de qui j'apercevais parfois une parcelle de mon monde imaginaire, monde duquel elle semblait venir parfois, de cette personne avec qui j'avais retrouvé le goût de rire, de cette personne qui avait mis de la lumière devant mes pas, de cette personne qui m'avait fait découvrir cette route qui semblait se diriger vers le bonheur. Bien évidemment, ce projet de conférence venait de mourir, faute d'oxygène.

Un an plus tard, son départ me touchait encore. Mais cette solitude m'a imposé le fait de faire face à d'autres obstacles que je ne pouvais franchir qu'en allant encore plus loin dans l'exploration et la compréhension de nos ressources intérieures, et ce, dans des domaines et des directions multiples et variées. J'ai découvert des ressources vraiment puissantes et étonnantes de par leur accessibilité mais surtout par cette ignorance que bien des gens leur accordent.

Voyant qu'aborder ces ressources et cette vision du fonctionnement des choses avec plusieurs personnes avait permis de leur ouvrir de nouveaux horizons et de franchir des obstacles qui obstruaient leur vie depuis bien des années, cette idée de conférence germait à nouveau dans mon esprit. Je me mis à l'ouvrage, mais seul cette fois, et montait toute une présentation pour partager mon point de vue. Ne voulant pas oublier des points importants lors de mes présentations, je me suis mis alors à rédiger complètement tout ce qu'il y avait à dire pour commenter les diapositives. Ceci étant fait, il n'y avait qu'un pas pour répondre à cette question qui était : "Comment transmettre ces choses facilement sans pour autant monopoliser les gens à venir écouter ma conférence ?" La réponse fût immédiate. Compiler tous ces commentaires et ces écrits dans un livre. Il était né !

Motivé toujours par cette passion de faire évoluer mes projets, j'entamais à nouveau cette croisade anonyme de l'envoi à des éditeurs, au cas où... juste pour me donner bonne conscience, la même "bonne conscience" qui nous anime quand nous achetons un billet de loterie parce qu'on a entendu que la cagnotte était de 50 millions de dollars. Les réponses commençaient à rentrer. "Nous ne publions pas ce genre d'ouvrage", "Notre cota de l'année est atteint", "Votre manuscrit n'a pas été retenu par notre comité de lecture"... Bref, des réponses auxquelles j'avais été habitué et qui, de ce fait, ne m'affectaient pas vraiment, quoique... 

Puis un jour de novembre 2010, une amie m'invite à aller à un lancement de livre. "Viens !" dit-elle, "Tu rencontreras des gens du milieu et qui sait, tu te feras de nouvelles connaissances !" Prônant dans mon livre le fait de dire "oui" à la vie, bien qu'en général, on dit que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés, il aurait été bien mal venu de refuser cette invitation. Je l'accompagnais. Je ne connaissais personne, à part mon amie. J'écoutais cet auteur qui présentait avec une légitime fierté, son ouvrage, quand il pointa une personne dans l'assistance, qui se trouvait à deux pas de moi, en disant "je remercie également mon éditeur qui nous fait l'honneur de sa présence aujourd'hui." Un éditeur... Voilà peut-être pourquoi la vie m'a incité à assister à ce lancement de livre qui ne me motivait en rien. Après une brève absence, le temps d'aller chercher un manuscrit dans ma voiture, car j'en avais toujours deux ou trois... au cas où... je revenais auprès de cette personne en disant : "Il parait que parfois, nous sommes au bon endroit, au bon moment, pour croiser la bonne personne. J'ai écrit un livre. Acceptez-vous de lire mon manuscrit ?" Accueillant ma requête avec un sourire amical, mon manuscrit changeait de main. Deux semaines plus tard, mon cellulaire sonne. Monsieur Fachon ? Denis Saunier à l'appareil. Ma femme et moi avons lu votre manuscrit et nous avons vraiment beaucoup aimé. Je vous envoie une proposition de contrat de publication. Le 6 février 2011, c'était moi qui me tenait derrière le micro, dans cette même salle où la vie m'avait menée quelques mois auparavant, parce que je lui avais dit "oui".

À mon tour de remercier en public cet éditeur qui avait lui aussi accepté de dire "oui" et surtout une occasion de rendre hommage publiquement à cette amie, qui nous avait quitté un an et demi auparavant et qui était toujours là, quelque part autour de moi.       

C'est un autre "au cas où", "pourquoi pas", "On ne sait jamais", un soucis de partager mes visions, mes projets et mes souhaits, qui a embelli cette histoire d'un nouveau développement. Une interview télévisée en direct...  Interview que je vous présente en fin de cet article.

Au cas où il vous aurait échappé, le message principal de cet article, contrairement aux apparences auxquelles il ne faut faire confiance qu'avec une grande prudence et un recul suffisamment avisé, le message principal, donc, est cet indestructible foi que vous devez avoir en vos projets, vos souhaits, vos rêves. Ouvrez votre imagination, ne vous laissez jamais freiner par quelque obstacle que ce soit. Si il est immense, ça prendra peut-être juste plus de temps à franchir, mais ça ne le rend en rien infranchissable. Patience, foi, détermination sont des alliés qui vous feront réaliser tant de choses...

Je suis ingénieur civil... Qui aurait misé sur moi dans la publication d'un livre et de sa présentation en direct sur une chaîne de télévision... à part mes parents qui ont toujours eu une foi inébranlable dans les capacités de leurs trois fils (mais quel parent ne l'est pas ???), personne ne m'aurait attribué ce genre de réalisation. Alors ayez foi en vous, n'accordez aucune importance à ces capacités ou ces faiblesses que les autres vous accordent. Ayez foi en vos rêves, alimentez les du plus profond de votre coeur et votre seule crainte doit être de ne pas avoir assez de temps pour réaliser tout ce que vous souhaiteriez réaliser.

Un dicton chinois dit : "Le chevalier a réussi à terrasser le dragon car il ne savait pas que c'était impossible"    

Je vous souhaite, en ce temps des fêtes, la réalisation de vos rêves...

Et chose promise... chose due, voici la vidéo de l'interview télévisée pour présenter "Le petit Guide de ma Renaissance"




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Elle s'appelait.... Elle s'appelle Édith

1 commentaire:

  1. Je suis en empathie profonde avec votre témoignage.
    J'en suis à ce stade où je crois à cette conception de la vie, je fonctionne aussi comme cela, mais je procrastine peut-être trop.
    Bravo pour votre courage, face à cette amie qui s'est brisée comme votre propre miroir pour retourner au monde imaginaire d'où elle venait vous laissant orphelin mais certainement se faisant l'accompagnatrice de votre projet derrière le rideau " de la mort".
    Merci pour votre témoignage qui est une perle d'authenticité dans ce monde ou sans père et sans repères les hommes troublés et effrayés cherchent leurs routes.
    J'essaie à mon tour de balbutier un témoignage sur cette soif que beaucoup éprouvent à donner du sens à la vie et j'essaie depuis le mois d'Octobre dernier de le faire à travers un blog qui propose quantités témoignages de sages plus ou moins illustres ou médiatiques et tel n'est pas l'enjeu, beaucoup de sages pouvant être anonymes " au yeux du monde" aveuglé par des paillettes et d'ailleurs faites vous certainement partie vous mêmes de ces élites au vent de l'Esprit Saint puisque il est dit que "le vent souffle où il veut"
    Sincèrement vôtre.
    Philippe saintauban
    http://www.soif-de-sens-thoughts-for-all.com/

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